(pris sur
les listes de discussion Interm et CIP-IDF) En Belgique, Un technicien free lance de la société Fréquence me disait que toutes ses heures étaient payées mais une partie déclaré à hauteur du SMIC local lui permettant de toucher le chômage et le reste au black. Belgique : 1 seul cachet dans l'année sert à renouveler ses droits. Certes l'allocation est faible mais elle existe, on n'est pas dans la non-protection. Idem aux Pays Bas . Au Royaume-Uni, beaucoup de personnel en fixe. Apparemment aussi en Allemagne, et aux Pays Bas. Idem en Espagne, les free lances sont assez rares et donc sont souvent embauchés. Au Royaume-Uni(carte professionelle) et en Espagne il existe aussi une protection, les allocations sont très faibles mais elles existent. Par exemple, mes collègues caméramen aux U.S.A et au Royaume-Uni gagnent 2,5 à 3 fois net ce que je gagne par jour. Ils ont le statut de travailleur indépendant, donc, tout qui est cotisation retraite et assurance maladie, etc. c'est pour leur pomme. En Italie après des années sans aucune protection, les acteurs peuvent désormais prétendre à une allocation chômage (beaucoup d'acteurs ne le savent pas encore). Certes le seuil est élevé (70 jours de travail dans l'année) mais les spectacles tournent beaucoup plus qu'en France. Bien entendu pour les gens payés...sinon c'est misère, même pas de RMI mais effectivement des doubles boulots. En Norvège c'est carrément mieux : chaque artiste reçoit une bourse mensuelle de +/- 2300 euros qu'il ne touche pas si ses revenus professionnels lui permettent de vivre. En Suisse : article 1, 2 et 3 Europe de l'est, très variable, avec des personnels souvent en fixe peu payés, tres nombreux, mais peu productif (Roumanie, Serbie, Croatie), les autres sont des fixes qui vivent leur passion avec de faiblse salaires complétés par des avantages en nature (logement, repas etc.) royaume de la débrouille (Hongrie, Croatie). Leur nombre est assez restreint et la notion de free lance peu développée. Ceux que j'ai vu en Pologne ne sont pas vraiment impliqués uniquement dans le spectacle mais font aussi de la déco, de l'électricité, etc. . Ils n'ont pas la notion, la conscience professionnelle du spectacle. Au Québec, deux types de techniciens : les fixes et les free lances, les syndiqués et les non syndiqués (Syndicats sauce nord-américaine). Apparemment peu nombreux avec beaucoup de boulot (beaucoup plus de concerts, d'institutionnel), pas ou peu d'assurance chômage, idem pour les assurances maladies. Le salaire parait intéressant mais tu dois payer ta couverture sociale. Idem aux USA, avec beaucoup de cursus universitaire d'où un métier reconnu et une organisation sans faille (beaucoup de personnel). Mais où la notion de syndicats est plus forte, si tu n'as pas la carte tu ne bosses pas, avec pour corollaire un gros protectionnisme dans le sens ou une tournée étrangère doit embaucher le nombre équivalent de techniciens US aux siens. Mexique, Argentine, Pérou, apparemment très dur pour y travailler dans le spectacle vivant. ========================================
Autre source :
L'exception Française, les modèles européens http://www.assedic.fr/unipublics/index.php?module=bdd&idmenu=10735&idarticle=10700&menu=unipublics&chemin=10729%7C10735%7C (lien mort) |