http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--333736-,00.html Jean-Jacques Aillagon annule les assises régionales du spectacle vivant LE MONDE | 12.09.03 | 17h01 Dans un entretien à paraître vendredi 12 septembre dans La Lettre du spectacle, journal destiné aux professionnels de la culture, et vendu par abonnement, le ministre de la culture et de la communication, Jean-Jacques Aillagon, annonce qu'il renonce aux assises régionales du spectacle vivant. Celles-ci étaient destinées à préparer les assises nationales de janvier 2004, sous la direction de Bernard Latarjet, président de l'Etablissement public du Parc et de la Grande Halle de La Villette et ancien conseiller spécial de Jack Lang. "C'est une idée que j'avais arrêtée avant de confier cette mission à Bernard Latarjet. Je crois qu'il ne faut pas démultiplier les occasions de débat et troubler la compréhension du processus, déclare- t-il. Je ne manquerai pas cependant de rencontrer de manière informelle les professionnels concernés à chaque fois que l'occasion s'en présentera. Comme je l'ai d'ailleurs fait tout au long des dernières semaines." Le 27 août, lors d'une assemblée générale du Syndeac, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles, réuni au Théâtre de la Commune d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, une grosse centaine (c'est-à-dire une bonne moitié) de ses adhérents a posé comme préalable à toute concertation - et donc à la tenue des assises - que le protocole sur le régime d'assurance-chômage des intermittents fasse l'objet d'un moratoire d'au moins six mois. Et s'était prononcée pour un "Valois de la culture". Directeurs de centres dramatiques, de centres chorégraphiques, de scènes nationales, de festivals ou de compagnies avaient aussi fait savoir qu'ils entamaient un travail commun avec les coordinations d'intermittents pour élaborer une contre-réforme du régime d'assurance-chômage et qu'ils appelaient à une journée d'action le 20 septembre, à l'occasion des Journées du patrimoine. Dans cet entretien à La Lettre du spectacle, M. Aillagon affirme qu'il trouverait "difficilement compréhensible qu'un débat sur les questions qui concernent l'avenir du spectacle vivant en France s'engage, et que des organisations que le débat concerne au premier chef refusent d'y participer"."Ces assises sont attendues et demandées de longue date par le milieu artistique", rappelle le ministre. Séquence Culture • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 13.09.03 |