2) COMPTE RENDU DE LA JOURNEE D'ACTION DU 30 OCTOBRE A LYON

Un peu moins d'une centaine de professionnels se sont retrouvé devant le Tribunal de grande Instance de Lyon, rue Servient, dans le cadre de la journée nationale d'action et en écho au recours intenté conjointement par la Confédération générale du Travail et la fédération du Spectacle CGT venu le matin même en audience devant le Juge des référés de la 1ère Chambre sociale du TGI de Paris.  On notait la présence du parti socialiste, représenté par Georges Drevet, du parti communiste par l'intermédiaire de madame Le Gay et d'un représentant de Force Ouvrière.

Après avoir répondu aux questions des journalistes (AFP, TLM, France 3, M6 et le Progrès), Les manifestants sont partis en cortège en direction de l'antenne cinéma spectacle cours Lafayette.

A 15h45, une délégation de 9 personnes (1 représentant de la coordination Drôme Ardèche, 1 représentant du collectif culture de Grenoble, 1 représentant du SAMPL-CGT, 1 représentant du SFA-CGT, un représentant du Synptac CGT, un représentant de AC ! Rhône, 3 représentants de spectacle en lutte) a rencontré Emmanuel Huguet, adjoint de direction auprès de M. Chauleur.

* Une audience a été demandée par le représentant des musiciens concernant les difficultés rencontrés par les salariés intermittents de l'opéra de Lyon dans le traitement de leur dossier.

* Monsieur Huget a affirmé que, dans l'état actuel des choses et compte tenu des problèmes immobiliers de l'antenne Lyon Presqu'île et du manque de formation des personnels d'accueil, la fermeture de l'antenne cinéma-spectacle n'était pas envisageable avant 2005.

* A la date du 30 octobre, aucun texte réglementaire n'a été communiqué par l'UNEDIC à l'Assedic mais des réunions techniques ont lieu une fois par mois. Monsieur Huget affirme (en l'absence de textes réglementaires) être en mesure d'appliquer les nouvelles dispositions au 1er janvier sur la base du seul protocole du 27 juin et des avenants du 8 juillet (???). Compte tenu des probables divergences d'interprétations entre Assedic, les agents auraient pour consigne d'être "souple" dans l'application des textes... et feraient remonter les problèmes vers l'UNEDIC !

* Concernant le problème du transfert d'un très grand nombre d'allocataires du régime général dans l'ASS, l'Assedic de la vallée du Rhône et de la Loire prétend avoir anticipé en envoyant des courriers et en joignant par téléphone les personnes concernées. Des dispositions auraient été prises en liaison avec le département pour gérer l'afflux de Rmistes (astes). Bref, "techniquement, tout est prêt pour exclure"...

Sur le plan Juridique, le fait de renégocier à la baisse des droits acquis ne représente pas un problème par rapport à la loi puisque l'Assedic prend soin dans ces notifications d'admission de préciser "dans le cadre actuel de la réglementation" : si celle-ci change, on peut renégocier des droits acquis à la baisse. Nous avons rappelé à monsieur Huget que plusieurs recours en justice étaient en cours concernant ce point.

Après un rapide compte rendu devant le siège de l’Assedic, la manifestation s’est dispersée.