Nous,

professionnels du spectacle, du cinéma et de l’audio-visuel, exigeons l’abrogation du protocole du 26 juin, agréé le 7 août 2003, concernant le régime d’indemnisation par les ASSEDIC de nos professions.


Nous avons lu ce protocole. S’il est appliqué :

  • Dès janvier 2004 radiations, pertes de revenus, incitations à la fraude et au travail illégal vont toucher la majorité d’entre nous,

  • Dans les mois qui suivront, petit à petit, vont être exclus tous ceux qui ont un emploi discontinu à moins de planifier la déclaration de ces activités en complicité avec les employeurs… ce qui est, pour le moins, paradoxal.


Seront menacés :

  • La reconnaissance de nos pratiques artistiques en tant que métier,

  • L’unité de notre secteur d’activité par la séparation des annexes concernant les techniciens de celle des artistes,

  • Les prises de risque, l’innovation, l’expérimentation,

  • Les temps indispensables à la création,

  • La culture de proximité.


Seuls seront épargnés :

  • Quelques festivals labellisés et rentables (sur le plan commercial ou sur le plan du prestige),

  • Les programmes de télé-réalité désormais subventionables et ce, au même titre que les films de fiction, les documentaires et le spectacle vivant...

  • Ceux des employeurs qui se sont déjà rendus responsables d’abus massifs.


Notre lutte s’inscrit dans une lutte plus globale contre la destruction des droits sociaux, une lutte européenne et mondiale. Aussi, nous exigeons que le secteur culturel et les services publics ne fassent pas partie des sujets négociés au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, dont nous réfutons la légitimité.


Collectif Culture Grenoble, <http://www.collectif-culture.be.tf/>

Nous,

professionnels du spectacle, du cinéma et de l’audio-visuel, exigeons l’abrogation du protocole du 26 juin, agréé le 7 août 2003, concernant le régime d’indemnisation par les ASSEDIC de nos professions.


Nous avons lu ce protocole. S’il est appliqué :

  • Dès janvier 2004 radiations, pertes de revenus, incitations à la fraude et au travail illégal vont toucher la majorité d’entre nous,

  • Dans les mois qui suivront, petit à petit, vont être exclus tous ceux qui ont un emploi discontinu à moins de planifier la déclaration de ces activités en complicité avec les employeurs… ce qui est, pour le moins, paradoxal.


Seront menacés :

  • La reconnaissance de nos pratiques artistiques en tant que métier,

  • L’unité de notre secteur d’activité par la séparation des annexes concernant les techniciens de celle des artistes,

  • Les prises de risque, l’innovation, l’expérimentation,

  • Les temps indispensables à la création,

  • La culture de proximité.


Seuls seront épargnés :

  • Quelques festivals labellisés et rentables (sur le plan commercial ou sur le plan du prestige),

  • Les programmes de télé-réalité désormais subventionables et ce, au même titre que les films de fiction, les documentaires et le spectacle vivant...

  • Ceux des employeurs qui se sont déjà rendus responsables d’abus massifs.


Notre lutte s’inscrit dans une lutte plus globale contre la destruction des droits sociaux, une lutte européenne et mondiale. Aussi, nous exigeons que le secteur culturel et les services publics ne fassent pas partie des sujets négociés au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, dont nous réfutons la légitimité.


Collectif Culture Grenoble, <http://www.collectif-culture.be.tf/>