Réunion du 8 septembre 2003 avec directeurs de salle et de structures


étaient présents

Antoine Conjart Hexagone de Meylan
Henri Touati Arts du Récit
Jean Nosenzo Villard Bonnot
Michel Belletante Amphithéâtre de Pont de Claix
Michel Orier Jean Paul Angot Irène Basilis Le Cargo
Janine Goubet Grand Angle de Voiron
Mariette Schindler 38 Rugissants
Lucie Durier Espace 600
Laurent Pelly Alexandre Madelin CDNA
Jacky Castang L’heure bleue

Jean Rivaed Centre Chorégraphique
Eliane Baracetti La Rampe
Jacques Panisset Grenoble Jazz Festival


Benoit Martin Cité Danse et Collectif Culture
Patrick Zimmermann Collectif Culture
Patrick Seyer Collectif Culture
Guillaume Thibaud Collectif Culture
Bérénice Doncque Collectif Culture
Jérôme Noetinger Collectif Culture
Henri Thomas Collectif Culture



Ce compte rendu n’est pas exhaustif .Il reprend les propositions et points de débats les plus importants.


I.ntroduction de Patrick Zimmermann.

Michel Orier (Cargo) Rappel qu’une réunion régionale a eu lieu à Lyon avec directeurs de salles (Syndeac et autres) et coordinations vendredi dernier.

  1. Tous les directeurs d¹institutions présents ont déclaré que c¹était un mauvais accord qui ne règlerait pas le problème comptable des annexes 8 et 10.

  2. Nous ne sommes forts que par le lien qui nous unit au public. Nous ouvrirons nos saisons.

  3. Créer un contact + citoyen avec les publics pour leur présenter la réalité du problème.


An toine Conjart (Hexagone de Meylan): Ensemble il faut envisager des actions régionales. Par
exemple, inviter nos abonnés à une journée de réflexion sur la culture.
Jeudi 11/09 une nouvelle réunion aura lieu à Lyon entre institutions et intermittents.

Tous les vendredis à 11h30 à l’Hexagone, il y a des réunions du personnel sur ce sujet auxquelles nous sommes conviés.

Le 20 septembre, dans le cadre d¹une journée nationale à l¹appel du Syndeac,et dans le cadre des journées du Patrimoine, ils organiseront un forum le matin et afficheront plus d¹informations.

Deux panneaux d’informations ont été mis en palce dans le hall de l’Hexagone ; un panneau syndical sur les intermittents, un panneau expliquant les enjeux des problèmes culturelles (AGCS etc.)

Guillaume Thibaud : Revient sur la réunion avec le SYNDEAC. Importance de travailler ensemble. Rappel du fait que ce nouveau protocole d’accord remet en cause l’existence professionnelle de certains.

Jusqu’où va-t-on accepter ce que fait le gouvernement ? Sur quelles bases faire un travail ensemble ?Comment résister ? Il faut faire pression sur le gouvernement. Intégrer le public à cette lutte.

Vous, directeurs de salle, êtes attaqués de la même manière.

Rappel de la décision d’Aillagon : Si non-participation aux Assises: baisse des subventions et directeurs démissionnaires de fait.

Michel Orier : Nous (institutions culturelles de la région) n¹irons pas à la réunion de Lyon (assises régionales) organisée par Aillagon le 17 septembre.


Ensuite, évocation de notre fonctionnement en AG avec des craintes sur les décisions et leurs applications + la question des mandatés. L’histoire des cornes de brume du Cabaret Frappé est évoquée.

Pour rebondir sur leur questionnement, nous distribuons l¹appel de la coordination nationale, histoire de montrer qu¹on bosse aussi.

Michel Orier : Ce qui nous dérange (dans ce texte) c’est le distinguo fait entre audiovisuel et spectacle vivant.

Pas de pression sur le cinéma et le show-biz. Seul le théâtre public est concerné.

Jérôme N : L’appel à ne pas ouvrir la saison culturelle s’applique aussi à l’Audiovisuel.

Impossibilité pour les techniciens du show-biz de s mettre en grève. On n’a pas les moyens de s’attaquer à TF1.

Bérénice D. : Des actions de blocage de l’audiovisuel se sont faites à un niveau local, mais ça a très peu d’effets. A un niveau national, ça demande un engagement très fort. Ça va peut-être se faire mais on ne sait pas quand. Des actions ont été faites sur des tournages mais c’est illusoire de penser que les médias télé vont faire passer l’info.

Antoine C. : FR3 est un vrai enjeu. La relation qu’on pourrait tisser dépend du niveau local et du niveau national. Ne serait-ce pas le moment tisser des liens avec eux (FR3) ? Est-ce naïf ?

Michel O. : Nous demande de mesurer les risques d’ un déchirement entre nous : le gouvernement compte la-dessus.

Patrick Z. : Ne pas éluder la question de Nantes et Montpellier(Lieu Unique Scène Nationale et Théâtre des 13 Vents) qui n’ouvrent pas leur saison culturelle. Comment les soutenir ?

Michel O. : La grève est démocratique. Ce n’est pas au directeur à décider si le personnel fait grève. Dans les 2 cas cités, c’est le personnel, par vote et démocratiquement qui a décidé de ne pas ouvrir la saison. Ce n’est pas le cas sur Grenoble. Il n’y a pas eu de dépôt de préavis de grève.

Patrick Z. : Objectif : Trouver quoi faire ensemble. Trouver des manières de travailler ensemble. Chercher des actions qui aillent plus loin que l’information.

Henri To : Proposition de créer un petit groupe de travail pour avancer.

Michel B. : La coordination de Franche Comté a fait des propositions : Lecture de ces propositions.

Patrick Z. : Il peut y en avoir d’autres.
Michel O. : Que pensez-vous de l’ouverture des saisons ( dans les salles de l’agglo) ?

Guillaume T. : Ce qu’il y aurait de plus fort et de plus voyant serait de ne pas ouvrir.

Si vous ouvrez qu’est-ce que vous proposez comme action ? Les propositions émanant de la Franche-Comté sont des propositions sur l’information du public, mais quelle efficacité ?

Antoine C. : A la réouverture de la salle, on a été surpris des réactions du public. Souvent on a ce type de réactions « Mais vous avez des intermittents ???… ».

Si on n’ouvre pas nos théâtres, les gens ne vont pas comprendre. Moi, j’ouvre le théâtre.

Bérénice : Réponse à Michel O. sur ouvrir / pas ouvrir les saisons culturelles. Vos réactions donnent aussi la mesure du décalage entre nous. Ça fait un an qu’on est mobilisé. Il faut s’accrocher à des actions fortes. Sur la question de continuer ou ne pas continuer : à un moment, on va devoir s’arrêter. Pourquoi ne pas le faire maintenant ? La proposition n’est pas de fermer les théâtres, mais de les ouvrir pour discuter.

Jean-Paul A. : Un champ à labourer est celui du politique. Il faut le labourer ensemble. Rencontrer les politiques.

Henri To. : Le refus de participer aux Assises est un mode d’action très important. En tant que Festival, on a décidé de ne pas y participer. Au moment du problème Million, on n’a pas fermé les Théâtres mais fait de l’info et de la mobilisation et ça a marché.

Jérôme N.: Important de bien lire le texte sur la nécessité d’ouvrir sur autres choses.

La défense de notre statut est au sein d’une lutte plus globale ; on est conscient des difficultés de tout le monde.

Michel B. : J’ai commencé dès le début de la saison dernière à faire de l’info. Tout notre public est au courant du problème. Il faut que ça devienne encore plus visible. On ouvre la saison.

Guillaume T. : Qu’est-ce qu’on peut faire d’aussi visible que l’annulation d’Avignon ?

Michel O. : Il faut prendre le temps d’analyser en profondeur ce qui s’est passé en juillet…

La vraie échéance sera électorale. Ce n’est pas parce qu’on ferme nos théâtres qu’on y arrivera.

Guillaume T. : Je ne crois pas que la solution soit politique. Qu’est-ce qu’on peut imaginer entre ouvrir sa saison ou non ?

Henri To :Le risque de quelque chose de trop tendu est la marginalisation, le risque de se dégager d’un soutien de la population, le risque de fermeture des structures.

Michel O. :Comme action : La journée du 20/09 est la journée du Patrimoine. Il y a visite du chantier du Cargo. On peut prévoir un instrument de sensibilisation.

Antoine C. : Idem pour nous, Hexagone, pour le 20/09.

Autre piste de travail : quand vous avez un rendez-vous je peux venir avec vous.

Guillaume T. : Document à faire sur que change ce protocole.

A. Conjart : Aller ensemble voir les élus.

Michel O. : Je pense aussi aux candidats UMP en campagne.

Patrick Z. : Je me méfie du confort de l’info. « Je sais que ça va mal mais tout va bien. »

Il faut obtenir une réaction.


Se décide une réunion d’un groupe de travail bi-partite au Rio le mercredi 10/09 à 10h.